Le Ministère du Commerce échaudé par l’insuffisance de résultats des licences d’importation a décidé d’établir une liste de produits interdits à l’importation pour éviter tout système de contournement. Cette interdiction court à compter de janvier 2018.
Il est vrai que l’Algérie manque de devises avec notamment la baisse des revenus titrés du gaz, situation d’autant moins confortable que l’inflation est galopante.
Cette liste comporte outre les fruits frais, à l’exception de la banane, les viandes à l’exception de de certaines catégories telles les viandes bovin, des légumes frais à l’exception de l’ail, des fruits secs, des fromages, du thon, des dérivés du maïs, des préparations de viande, des chewing-gums, des bonbons et chocolats, des pâtes alimentaires, des viennoiseries, des dérivés de céréales, des conserves comme les confitures, les tomates les, des préparations alimentaires, des préparations pour soupes et potages, les eaux minérales et du papier pour ce dernier produit, il n’est pas précisé si l’interdiction concerne le papier brut ou fini .
Dans la catégorie des produits industriels, on trouve le ciment, les détergents, les produits plastiques finis et semi-finis, des produits hygiéniques, du marbre et du granite, du papier hygiénique, des tapis, de la céramique finie, des glaces et verres, des moissonneuses-batteuses, des articles de robinetterie, des fils de câbles, des meubles, des lustres, des articles électroménagers et des téléphones mobiles.
La Loi de Finances 2018 élargit la liste des marchandises soumises à la Taxe intérieure de consommation (TIC), au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douanes, pouvant atteindre 60%, pour 32 familles de produits finis.