Le terme licorne est employé pour désigner une startup, valorisée à plus d’un milliard de dollars, non cotée en bourse et non filiale d’un grand groupe. En 2016, l’Afrique enregistrait sa première licorne. Aujourd’hui, le continent, dont le nombre de startups n’a cessé d’augmenter, en compte près d’une dizaine. Même si la tech africaine est encore largement dominée par l’Afrique anglophone, l’Afrique francophone se montre de plus en plus attractive avec notamment l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et le Sénégal.
Créé à l’initiative de Mehdi El Alj, African Unicorns recense et valorise les réussites exceptionnelles des créateurs-entrepreneurs africains dans le domaine de la technologie afin de les mettre en relation avec les géants de la technologie et les investisseurs et faciliter les collaborations. « La prochaine plus grande économie numérique du monde a vu ses investissements technologiques passer de 115 milliards de dollars à 712 milliards de dollars au cours des 25 prochaines années. African Unicorns met en relation des titans de la technologie, des startups et des investisseurs pour accélérer, collaborer et exposer« .
La première édition, aura lieu au Sofitel de Casablanca le 27 avril prochain. Sur la base d’une cinquantaine de startups identifiées, 12 trophées seront remis selon sept catégories. Les startups sélectionnées sont issues de divers secteurs tels que la biotechnologie, la médecine, le commerce électronique, la finance, l’énergie, la mobilité et les technologies de l’information et de la communication. Elles sont originaires de différents pays africains, tels que le Maroc, le Sénégal, le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Rwanda, le Togo, l’Egypte, la Tunisie, le Ghana, la Tanzanie et la République démocratique du Congo.
Pour départager les startups, African Unicorns a constitué un jury de très haut niveau avec notamment la présence de Olugbenga Agboola et de Raphaël Kofi Afaedor respectivement les cofondateurs, de deux licornes africaines Flutterwave et Jumia. Selon les organisateurs, les startups retenues “ont le potentiel dans les cinq prochaines années d’être valorisées à au moins 1 milliard de dollars”.