La business school lyonnaise affiche un fort taux d’orientation vers le dispositif. Mais n’entend pas en rester là.
Promouvoir sans relâche le V.I.E, tel est le crédo de Marc Pérennès, directeur employabilité et careers services d’emlyon business school. «Notre objectif est que chaque élève ait eu connaissance du V.I.E à l’issue de son parcours et intègre bien qu’il s’agit du bon outil pour se doter d’une expérience internationale opérationnelle », indique-t-il.
Le groupe d’enseignement affiche déjà un beau palmarès. Chaque année, près de 100 élèves intègrent un V.I.E, soit près d’un sur dix. Depuis la création du dispositif, environ 1 300 élèves ont effectué un V.I.E.
Point notable, une attention est portée à l’Allemagne où le nombre de V.I.E demeure inférieur à son potentiel. «Nous veillons à donner une information précoce aux élèves ayant été confrontés aux marchés allemands ou autrichiens lors de stages ou périodes de césure», note Marc Pérennès.
Autre sujet : l’orientation vers les PME-ETI, car une part importante des V.I.E issus d’emlyon privilégie les grands groupes. Il reste, de fait, des barrières psychologiques sur l’intérêt de l’emploi cadre en PME, a fortiori à l’international où certains craignent d’être isolés. «On se doit de combattre les idées reçues par de l’information et des partages d’expérience avec des entreprises ou d’anciens V.I.E La force du dispositif, c’est justement qu’il peut donner accès à une expérience d’autonomie, notamment dans des pays peu accessibles autrement», poursuit Marc Pérennès.
Enfin, un dernier chantier reste ouvert : la promotion du V.I.E auprès des élèves ressortissants d’autres pays européens.
Pierre-Olivier Rouaud