Prix national d’Excellence du meilleur Chef d’entreprise catégorie jeune de Côte d’Ivoire, Prix Tony Elumelu au Nigeria, Prix du meilleur jeune entrepreneur africain à l’Anzisha Prize en Afrique du Sud, Prix de la CGECI Business Plan Competition décerné par le patronat ivoirien, Prix national d’excellence du meilleur jeune chef d’entreprise, classé en 2018 parmi les 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs par le célèbre magazine Forbes …. Ibrahim Ben Aziz Konaté compte parmi les jeunes entrepreneurs les plus en vue du continent africain.
Si aujourd’hui, son entreprise lui rapporte des millions de Francs CFA, celui qui est aujourd’hui président de la Fédération des jeunes entrepreneurs de Côte d’Ivoire s’est lancé dans l’entreprenariat à 18 ans après son baccalauréat scientifique, avec en poche seulement 60 000 FCFA gagnés en travaillant sur des chantiers. Le déclic est venu après avoir regardé un documentaire dans lequel il a appris que son pays, la Côte d’Ivoire, exportait des tonnes de volaille chaque année. Suite à ce reportage, Aziz est allé travailler dans des fermes gratuitement. Son objectif était déjà bien ficelé : apprendre pour créer à son tour. » Je me suis renseigné sur le marché. J’ai fait des recherches sur Internet. On m’a fait un devis de deux millions pour commencer, je l’ai réduis à 60.000 F CFA parce que j’ai compris qu’il fallait juste acheter un carton de poussins et trois sacs d’aliments. C’est comme ça que Volaille d’Or a commencé. » Il construit alors un poulailler au domicile de son père, lance son activité avicole et vend ses poulets aux voisins du quartier. « Ensuite, je me suis appuyé sur les faiblesses de celui qui est aujourd’hui mon concurrent direct Coquivoire pour débuter mes activités » dévoile Ibrahim Ben Aziz Konaté. Volaille d’or se développe peu à peu et devient une grande entreprise. Le jeune homme augmente au fil des années sa capacité de production et aujourd’hui commercialise des milliers de poulets par mois, et est présent dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire. En bon visionnaire et pour renforcer son activité, Ben Aziz Konaté s’est positionné sur toute la chaîne de valeur, de l’élevage des volailles en passant par l’abattage, le conditionnement et la livraison. Il a réalisé des investissements judicieux avec l’acquisition d’équipements de pointe qui facilitent et optimisent le processus de plumage et de conditionnement. L’entreprise produit des poulets et les transforme en pack alimentaire qui sont proposés à la vente dans un réseau de fast food.
Ben Aziz Konaté a par ailleurs transformé son entreprise individuelle en un véritable petit empire. Grâce aux bénéfices engrangés par Volaille d’or, il investit dans des domaines annexes tels que la restauration, le transport, l’immobilier, la transformation métallique, les applications d’investissement ou encore la construction. Ben Aziz insiste toujours sur l’importance de la diversification pour éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier. Pour lui, la clé est de créer des flux de trésorerie solides et de réinvestir régulièrement pour favoriser la croissance.
Ce n’est pas un hasard si à 21 ans, Ben Aziz Konaté reçoit le prix de la “Business Plan Competition » décerné par le Patronat ivoirien sur 687 startups ivoiriennes. « La Côte d’Ivoire est une terre d’opportunités. Les jeunes doivent taper aux portes du succès jusqu’à ce qu’elles s’ouvrent. Un bon entrepreneur, c’est celui qui s’adapte à l’évolution, c’est celui qui innove », dit-il, encourageant les jeunes à rêver grand. Depuis 2016, Ibrahim Ben Aziz Konaté est non seulement conférencier dans les écoles supérieures pour faire la promotion de l’entrepreneuriat jeune, mais aussi à la Banque mondiale et consultant formateur à la Banque Africaine de développement (BAD). Aujourd’hui titulaire d’une licence en finances comptabilité gestion d’entreprise, et d’un Master en Management des Affaires, Ben Aziz Konaté a fêté son premier million à 18 ans. Il est propriétaire, à 25 ans, de trois grandes fermes de volaille dans la banlieue d’Abidjan et rêve d’être milliardaire à 30 ans. » Chaque jeune a un incroyable talent à exploiter. Il suffit de détecter ce talent et poser ensuite la première pierre pour son déploiement. La suite, c’est rendez-vous au sommet. » aime appuyer le président de la Fédération des jeunes entrepreneurs de Côte d’Ivoire.