De nos jours, l’empreinte carbone est un sujet au cœur de notre société, encore plus avec la mise en place du « Green New Deal », un projet qui nécessite de réduire les émissions du transport pour 2050 (80% des émissions actuelles). En Europe, les transports représentent 1/4 des émissions de CO2 ( 42% représentent le fret) et c’est le seul secteur qui a augmenté depuis 1990. Le transport aérien, quant à lui, même s’il est moins utilisé, est le plus polluant, il représente une part réduite, mais émet énormément de CO2 (560 g de CO2 pour le transport de 1 tonne sur 1 km).
Leader français des solutions dans le Transport Management System (TMS), DDS propose à ses clients des solutions de digitalisation pour les accompagner dans l’organisation et le suivi des flux de transport. Leur but est de permettre aux clients de connaître les enjeux de la décarbonation du transport et les solutions pour mesurer et réduire ses émissions.
Jérôme Bour, président de DDS, donne les clés pour réduire l’impact environnemental des activités logistiques et transport des entreprises.
» Outre la Cop21 et tous les défis liés à l’environnement, Il y a une vraie prise de conscience des entreprises face aux enjeux de la réduction de ces émissions de CO2 sur au moins 3 sujets : l’engagement volontaire des entreprises, l’impact client, de plus en plus d’entreprises sont soumises aux attentes de leurs clients et l’impact collaborateur, c’est un élément d’attractivité, quasiment toutes les entreprises sont soumises à des difficultés de recrutement et aujourd’hui ne pas afficher une politique responsable par rapport à l’environnement complique sérieusement le recrutement »
Pour savoir de combien réduire les émissions et de quelle manière, la première chose à faire est d’avoir une mesure de celle-ci. « Ces mesures reposent sur certains nombres de critères, c’est un calcul théorique, pour mesurer ses émissions. » Pour trouver des données fiables afin de mesurer ses émissions, il y a certains acteurs comme écotransit qui intègrent ces méthodes et donnent un outil de calcul unitaire. Mais la première étape pour faire cette analyse du côté des clients est de bien comprendre les flux : ou vais je expédier? sur quelles zones ? Etc…
Pour réduire ces émissions, DDS propose trois solutions principales. « Le premier est un calcul des émissions de manière unitaire et précis à partir du TMS, c’est savoir ce que l’entreprise émet et comment est-ce réparti. On va faire un calcul unitaire sur chaque expédition. Le deuxième point est l’identification des flux/zones où il y a le plus d’intérêt à agir, car c’est là où les émissions sont les plus élevées ». Enfin, optimiser l’efficacité du transport et notamment le remplissage au travers de la planification, la mutualisation des moyens, de l’optimisation des chargements. » En effet, si l’on met plus de produits dans un camion, on va forcément réduire la quantité de CO2 émise par produit transporté. Des réductions pouvant aller de 5% à 20% d’émissions de CO2 qui en plus s’accompagne d’une réduction des coûts. »
Réduire l’impact environnemental, à travers des activités logistiques et transports, va permettre de gains écologiques, mais aussi économiques. « On va observer une réduction des émissions de CO2 entre 5% à 20% à travers une meilleure utilisation des capacités, mais aussi le choix automatique des transporteurs. Une réduction des coûts de transport de 5% à 10% mais aussi l’amélioration de la qualité de service, de la chaîne de transport, améliorer l’efficacité des opérations et automatisé la productivité dans le but de faciliter le travail des opérateurs. »
À travers ses solutions, DDS, souhaite accompagner au mieux le plus d’entreprises possible vers la réduction de leur émissions et le transport décarboné.