A l’issue des assemblées semi-annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, le FMI a publié un rapport mettant en évidence la stabilité macroéconomique, la résilience institutionnelle et le cadre réglementaire avancé du Maroc.
Il y a quelques jours, l’Administration des Douanes et Impôts indirects du pays a annoncé de nouveaux changements concernant la loi de Finances 2024 visant à améliorer l’efficacité des procédures douanières impactant à la fois le code des douanes et impôts indirects, le tarif des droits de douane, les taxes intérieures de consommation, la TVA à l’importation, ainsi que les avantages fiscaux pour certains produits. L’objectif est de simplifier les formalités tout en réduisant les délais de dédouanement.
Un accent sera mis sur la simplification des procédures de dédouanement en favorisant notamment la numérisation (dématérialisation) des documents couvrant le transport des marchandises. Une déclaration simplifiée électronique sera ainsi mise en place permettant d’accélérer et moderniser les formalités douanières.
En parallèle, la Loi de Finances apporte des ajustements sur certaines taxes intérieures de consommation (boissons, pneumatiques, produits sucrés…) et propose de baisser de 30, voir de 40% les taxes d’importation de certains produits finis. Enfin, la réforme de la TVA à l’importation étend depuis ce 1er janvier l’exonération de cette taxe à plusieurs produits de large consommation (conserves de sardines, lait en poudre, savon, fournitures scolaires…).
Ces modifications apportées par la loi de finances 2024 marquent une étape importante dans la modernisation des procédures douanières au Maroc et visent à renforcer la compétitivité du pays sur le plan commercial international.