Créé en 2000, BIO-UV est une société française qui conçoit, fabrique et commercialise des systèmes innovants de désinfection de l’eau par ultraviolets, électrolyse de sel, ozone et AOP (processus d’oxydation avancée).
L’entreprise a développé depuis quelques années son propre système de traitement UV. Il s’agit d’un processus simple où les rayons UV-C (dont la longueur d’onde est légèrement supérieure à celles des rayons X) sont émis par des lampes très puissantes. Grâce à ces rayons ultra-violets, la technologie désactive l’ADN des micro-organismes tels que les bactéries, les virus, les algues, les levures ou encore les moisissures. Les rayons pénètrent ainsi au sein des micro-organismes et perturbent le métabolisme des cellules qui ne peuvent plus se reproduire.
Cette entreprise spécialisée dans la désinfection de l’eau avec des technologies sans chimie se veut à la fois efficace et protectrice de l’environnement. Elle travaille sur deux axes. « Nous avons une division terrestre qui concerne l’aquaculture ou encore les piscines. Nous possédons également une division maritime et équipons par exemple les bateaux d’un système qui traite l’eau des ballasts », explique le Directeur Général, Laurent-Emmanuel Migeon « avec comme clients des armateurs ou des figures du secteur de la logistique telles que CMA et PIRIOU. »
L’entreprise a réussi à séduire de grandes sociétés internationalement connues grâce à la qualité de leur prestation. C’est un atout qui permet à BIO-UV de se démarquer de ses concurrents. « Nous possédons une capacité à emmener un service de qualité grâce à notre agilité et disponibilité. Près d’une dizaine de personnes sont dédiées aux services après-vente. Nos clients ont des temps d’attente assez courts et c’est ce qui nous permet de nous différencier des grands groupes. »
Depuis sa création, l’entreprise a cherché à s’ouvrir au monde en rachetant une filiale de SUEZ en Ecosse et une société implantée en Californie baptisée DELTA UV. « Une partie des équipes commerciales est disséminée dans le monde. Nous avons un commercial à Dubai, en Chine, Vietnam, Hongrie, Pologne et en Angleterre. Nous avons aussi une équipe dédiée à l’export en France et en Ecosse. »
Globalement, « BIO-UV a fait 28 millions d’euros au 1er semestre. Sur les 28 millions, 14 millions ont été générés par nos activités en France, 10 millions sur l’Europe, 1,2 million sur l’Asie, un peu plus d’un million sur le Moyen-Orient, 1,5 millions sur l’Amérique et 600 milles sur d’autres territoires », confie le DG. « Notre activité à l’international qui représente plus de 50% de notre chiffre d’affaires. »
À long terme, BIO-UV ambitionne de s’installer sur deux grands continents : l’Amérique et l’Asie, afin d’atteindre un objectif de développement. « Nous souhaitons continuer à croître. Cette croissance passe principalement par un développement à l’international avec le développement de nos forces commerciales, avec le rachat potentiel de structure à l’étranger, notamment aux Etats-Unis », indique Laurent-Emmanuel Migeon.