Après un peu plus de 5 mois d’activité, la Société M Auto revendique à ce jour avoir dépassé la barre des 2000 motos électriques déjà vendues et en circulation, mais aussi d’avoir franchi la barre des 3 millions de km parcourus, et enregistré plus de 2500 commandes certifiées et en attente de livraison.
Soutenue par le Fonds de transformation et d’industrialisation de l’Afrique (ATIF) qui détient 85% des actions, M Auto Electric Mobility bénéficie du soutient du gouvernement togolais qui s’est engagé à mettre tout en œuvre pour que d’ici 2025, au moins 3% des véhicules en circulation au Togo soient des véhicules électriques. Outre des facilités douanières, il est aussi envisagé des aides permettant à la population d’acheter des deux roues vertueuses à bon prix sous la forme de crédits.
Des centaines de milliers de motos chinoises qui polluent beaucoup, circulent encore dans le pays mais déjà « aujourd’hui le Togo est le pays numéro 1 en Afrique en termes de mobilité électrique », a indiqué récemment le ministre togolais en charge de l’Environnement. En exhortant à plus d’adhésion pour un Togo vert, Foli Bazi Katari a réaffirmé l’ engagement du pays à émettre moins de gaz à effet de serre à travers son projet « Transition vers la mobilité électrique » lancé en septembre dernier. D’une durée de quatre ans, le projet est soutenu par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) qui y a investi plus de 860 millions de FCFA.
De son coté M Auto s’engage aussi à assurer la transition énergétique et à s’approvisionner en énergies renouvelables pour au moins 95 % de l’ensemble de ses activités, de la fabrication à la recharge des batteries. La jeune société, qui se voit déjà comme « la plus grande entreprise de véhicules électriques en Afrique par nombre de motos sur la route et par montant des fonds sécurisés », ambitionne de conquérir de nouveaux pays. D’ici juin 2023, M AUTO compte fabriquer ses modèles conçus spécifiquement pour le marché africain (notamment l’Afrique de l’Ouest). L’entreprise souhaite employer près de 3 000 personnes sur le Togo et le Bénin.