L’entreprise toulousaine Pylote a mis au point un film plastique qui permet de protéger toutes sortes de surfaces, d’outils et d’ustensiles, contre de très nombreux agents infectieux, y compris le coronavirus.
Il s’agit de microsphères céramiques uniques au monde. Intégrées dans un film plastique, elles sont capables de protéger à 99,99% contre les bactéries et surtout les virus à l’origine de la gastro-entérites, les conjonctivites, la grippe, l’herpès, la listéria, les salmonelles, et, tout récemment le Covid-19.
Déjà distinguée à l’international il y a quelques semaines grâce à la signature d’un partenariat avec le n°2 mondial américain de la plasturgie Berry Global afin de fournir sa technologie de microsphères céramiques qui rendra stériles les compte-gouttes ophtalmiques américains, la start-up Pylote fait partie des entreprises nommées dans la catégorie Prix international du Septuors de la Haute-Garonne 2022.
Fondée en 2009 par les chercheurs Marc Verelst et Loïc Marchin, la start-up toulousaine Pylote est un acteur clé́ de la chimie industrielle minérale et céramique cleantech, mondialement reconnu pour son innovation de rupture durable. Elle développe, produit et commercialise une solution unique de protection qui résout les problèmes rencontrés par les consommateurs en matière de sécurité, d’hygiène et de durabilité.
Baptisée « COVERSAFE », sa récente innovation a vu le jour après dix ans de recherche et de développement. Mais c’est en association avec la société oyonnaxienne Gergonne (Ain) que la start-up toulousaine a pu proposer sa technologie au grand public. « Nous avions la technologie, mais il était impossible de la déployer de manière simple et rapide. Nous sommes donc entrés en contact avec Gergonne, spécialisée dans l’adhésif, et sept semaines plus tard nous avions des rouleaux directement commercialisés sur leur e-shop, à appliquer très facilement et certifiés coronavirus et non-toxiques« , explique Loïc Marchin, président de Pylote.
Ces microbilles 100 % minérales et naturelles qui sont déjà utilisées par plusieurs industries (secteur pharmaceutique, cosmétique, mais aussi alimentaire) pourraient connaître un rayonnement mondial du fait d’être « unique au monde » et de « tomber à point nommé en cette période de crise sanitaire ».