Il y a quelques mois, Rebecca Enonchong a été élue parmi les 10 entrepreneurs les plus influents et prospères du Cameroun.
Née en 1967, cette entrepreneure reconnue pour son travail dans la promotion de la technologie en Afrique est la fondatrice de plusieurs entreprises de technologie de l’information et de la communication, notamment « AppsTech », une entreprise de services informatiques et de conseil en gestion.
Fille du Dr Henry Ndifor Abi Enonchong, célèbre avocat camerounais, elle déménage à l’adolescence aux États-Unis avec sa famille. Après une licence en science et une Maîtrise en Économie, Rebecca travaille pour plusieurs organisations parmi lesquelles la « Banque Inter Américaine de Développement » (BID) et « Oracle Corporation », une entreprise américaine de logiciels.
En 1999, elle fonde la société « AppsTech », aux États-Unis, qui fournit des solutions informatiques aux entreprises dans le monde entier, plus précisément dans plus de 40 pays. Elle est également cofondatrice et PDG de I/O Spaces, un espace ouvert de co-working dans la Région métropolitaine de Washington DC et présidente du conseil d’administration d’ActivSpaces, un incubateur d’entreprises au Cameroun.
À travers ses différentes expériences professionnelles et personnelles, elle va recevoir plusieurs distinctions. En 2002, Le Forum Économique Mondial de Davos la nomme « Global Leader for Tomorrow ». En 2013, elle fait partie des finalistes pour le « African digital woman award » et en mars 2014, Forbes la classe parmi les 10 « Femmes Tech Fondateurs à suivre en Afrique ». En 2017, la cheffe d’entreprise est élue présidente du conseil d’administration d’Afrilabs le plus grand réseau panafricain de centres d’innovations technologiques, puis réélue à ce poste en 2019. Enfin, la même année, elle est primée lors de la journée de la femme digitale du Margaret d’honneur.
Comblée professionnellement, Rebecca Enonchong a également exercé plusieurs activités à but non lucratif autour de la promotion de la technologie en Afrique. Elle a été notamment la fondatrice et présidente de « l’Africa Technology Forum », qui est dédié à l’accompagnement des start-up qui interviennent dans le domaine de la technologie en Afrique. Elle a pareillement travaillé avec les Nations Unies dans le cadre du » Women Global Advisory Committee » et du « United Nations ICT Task Force ». L’entrepreneure est aussi la cofondatrice et la trésorière de « l’African Business Angel Network », une association à but non lucratif, fondée pour soutenir le développement de réseaux d’investisseurs en phase de démarrage à travers le continent africain.
Très engagée dans plusieurs causes telles que l’éradication de la pauvreté, les femmes, le développement numérique du continent…, le cinquantenaire est suivie par des milliers d’internautes sur Twitter, elle donne souvent son point de vue sur les sujets d’actualités et encourage pleinement le « made in Africa ».