De nombreuses voix s’élèvent pour sécuriser les transports nationaux et internationaux, car sans approvisionnement nos usines ne peuvent ni produire ni écouler leurs marchandises.
Richard Girardot, le Président de l’Ania a affirmé à raison cette semaine : « En temps de guerre, sans logistique une armée n’est rien, J’appelle à trouver des solutions rapidement pour sécuriser le transport des marchandises, c’est-à-dire le travail en particulier des chauffeurs, métiers déjà en forte tension »
Côté transport aérien en cargo les choses ont l’air de fonctionner, à l’aéroport de Marseille l’activité est normale, mais plus de 70% du trafic aérien passe par les avions de ligne et quand les lignes aériennes s’arrêtent …
Côté transport maritime on est super vigilant. Les Ports de Marseille et du Havre ont mis en place un plan de continuité d’activité et les navires sont chargés et déchargés normalement.
Toutefois les associations européennes des ports et celles des dockers sont montées au créneau en demandant à Bruxelles des mesures pour garantir la sécurité du personnel portuaire.
C’est du côté du transport routier que le malaise est le plus grand, les chauffeurs sont inquiets, ils sont ostracisés, alors que le secteur connaît un afflux de demandes notamment pour les marchandises alimentaires. Les frontières européennes restent ouvertes, mais certains transporteurs ont arrêté leurs liaisons notamment avec l’Italie.
Dans tous les cas se renseigner avant l’envoi des marchandises est une nécessité, mais théoriquement les liaisons transport fonctionnent.