La Chine va ouvrir trois nouvelles importantes zones franches pilotes (PFTZ : Pilot Free trade zone) à Pékin, ainsi que dans les provinces du Anhui et du Hunan.
La zone existante du Zhejiang sera, par ailleurs, élargie. Chaque PFTZ s’étendra sur près de 120 km2. Portant à 21 le nombre de zones franches pilotes, ces infrastructures ont été validées par le conseil d’Etat le 21 septembre.
La zone de Pékin cible la finance, les biotech, l’aéronautique et autres activités de pointe. Située pour partie sur le cluster high-tech de Zhongguancun, elle doit générer une importante activité d’innovation et servir de zone pilote pour l’économie digitale et la finance, à coté de Shenzhen et Shanghai, villes déjà en pointe sur ces sujets.
La PFTZ du Hunan (trois sites à Changsha, Yueyang et Chenzhou) est centrée sur le manufacturing, les technologies alimentaires et biomédicales. Celle du Anhui (Hefei, Wuhu et Bengbu) cible notamment l’électronique, les voitures intelligentes, l’IA et les fintech. Quant à l’extension de la zone située dans la dynamique province du Zhejiang (sites à Hangzhou, Ningbo et Jinyi), elle se fera sur les thématiques de l’innovation, des nouveaux matériaux, des équipements de production intelligent et du e-commerce notamment.
Ces projets sont présentés par les autorités comme un signe d’ouverture supplémentaire pour les entreprises internationales. En ce sens, sur la zone de Pékin une liste négative de produits et services « non autorisés » doit être publiée sous-entendant une marge de manœuvre assez large pour les investisseurs. Pour rappel, cette nouvelle approche des PFTZ a été lancée en 2013 avec la zone pilote de Shanghai sur laquelle furent libéralisées certaines activités financières ou de services.
Pierre-Olivier Rouaud