En 2021, la France est le quatrième plus gros financeur de la « sport tech », derrière les Etats-Unis, l’Inde et le Canada. Près de 39 « start-up » ont un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 million d’euros et 4 d’entre elles ont levé plus de 5 millions d’euros depuis 1 an.
En France et à l’international, la « sport tech » est un secteur en effervescence, selon une étude réalisée par le cabinet Roland-Berger pour le collectif « French SporTech » qui réunit les start-up françaises du sport. C’est notamment grâce aux applications en ligne que le sport à distance, les solutions tournées vers le divertissement, les paris et les compétitions en ligne ont pu augmenter leur taux de notoriété.
Sorare fait rayonner l’écosystème français
Dans l’hexagone, le secteur est majoritairement porté par Sorare et son application qui permet de créer une équipe de foot en achetant des cartes de joueurs sous la forme de NFT( un certificat de propriété numérique ). Sorare fait partie des 11 nouvelles vedettes de la sport tech de l’année 2021. Cette « start-up » fondée en 2018, a réalisé la plus importante levée de fond en Europe pour une série B, grâce à un financement qui s’élève à 680 millions de dollars. Ceci permet à cette dernière de battre ainsi le record récemment établi par Contentsquare avec ses 500 millions de dollars. La valorisation de 4,3 milliards de dollars, lors d’un tour de table fait de cette start-up la seizième licorne française.
Un secteur avec un bel avenir
Dans ce secteur, rares sont les victimes du Covid-19. En France, la « sport tech » a plutôt fait bonne mine. Seulement 4 « start-up » ont fait faillite durant toute cette crise sanitaire. En parallèle de ces fermetures, 21 nouvelles « sport tech » ont vu le jour. Ces dernières font majoritairement partie du sport amateur. Fitness connecté, sport au travail et NFT sont les 3 « sport tech » tendance en France. « Ces principaux moteurs du développement de l’industrie de la sport tech » pourraient lever plus de 49 millions d’euros d’ici 2023.