« Il y a 130000 entrepreneurs français indépendants qui ont créé leur entreprise dans le monde » explique Alain Taieb. « Je ne parle pas de filiale d’un groupe français, mais de Français installés à l’étranger qui ont créé leur entreprise localement » . Alain Taieb est un entrepreneur reconnu, patron de Mobilitas il s’est engagé depuis de nombreuses années dans le mandat bénévole des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCE). Une manière d’être utile et de redonner ce qu’il avait reçu. Aujourd’hui il pense qu’il peut aller plus loin en plaçant son action dans un cadre plus politique et en se présentant pour servir ses concitoyens à l’étranger.
« Je parle du français qui a créé son entreprise. Dans ma circonscription je pense qu’il y en a environ 15 000 qui ne sont pas du tout dans le radar du gouvernement français ! » reprend Alain Taieb, « Alors qu’ils sont Français, qu’ils développent l’image de la France, qu’ils achètent français, qu’ils contribuent aussi à leur façon à la richesse nationale et au rayonnement de la France, qu’ils représentent ou vendent des savoir-faire français. »
Avec les CCE et CCI France, Alain Taieb a initié la création d’EFE : entrepreneurs français de l’étranger, une structure privée qui a pour objectif de soutenir ces entrepreneurs dans leur développement de façon très concrète.
« Il faut créer une sorte de plan Marshall pour ces entrepreneurs qui peuvent aussi être le fer de lance de notre économie et de nos entreprises françaises de métropole. »
« On peut doubler ou tripler le chiffre d’affaires de ces entrepreneurs en embauchant 2 fois plus de français et en vendant 3 fois plus de produits français. J’aimerais lancer une offensive commerciale française grâce à ces entrepreneurs qui peuvent être le fer de lance de notre économie nationale si on donne du sens à leur action, si on les aide, si on les responsabilise. »
La structure EFE qui a été créée a pour objectif premier de leur faire bénéficier de solutions d’aide concrètes et ciblées, à commencer par un accès au dispositif du V.I.E. « Ils ne bénéficient d’aucune aide publique en France et encore moins dans leur pays d’implantation, sauf en Europe et en Amérique du Nord, dans les pays émergents, les aides sont généralement réservées aux nationaux »
« Pour les VIE nous proposons un portage qui sera engagé sur 65 pays cibles, pour commencer, et ciblera les EFE contribuant au commerce extérieur et au rayonnement de la France à l’étranger. »
Mais Alain Taieb ne souhaite pas s’arrêter là, il pense que la contribution de ces entrepreneurs au commerce extérieur français peut être majeure, il compte bien, s’il est élu, peser de tout son poids pour faire reconnaître et aider l’action de nos concitoyens qui par leur présence locale peuvent être contributeur majeur au rayonnement de nos entreprises françaises dans le monde.