La 8ᵉ édition des Rencontres Africa s’est tenue du 13 au 14 juin à Douala et du 15 au 16 juin à Yaoundé sous le Très Haut Patronage du Président de la République du Cameroun. L’évènement était organisé de façon conjointe avec l’AIRF (Association Internationale des Régions Francophones) qui tenait son assemblée générale à cette occasion. La manifestation était élaborée sous forme de rendez-vous individuels sur mesure, de nombreux temps de rencontres et réseautages et des conférences au plus haut niveau.
Plusieurs dizaines de décideurs français ont pu rencontrer pendant quatre jours de nombreuses autorités, des élus des régions francophones, mais aussi clients ou fournisseurs potentiels. La manifestation a largement mobilisé les décideurs camerounais, un an après la visite du Président Macron. Les Rencontres Africa ont ainsi mis en valeur l’importance des relations économiques entre la France et le Cameroun.
Comme pour les précédentes éditions une enquête de satisfaction a été mise en place dès la fin de l’évènement auprès de la délégation d’entreprises présentes sur place. Les résultats de cette étude sont sensiblement similaires à ceux extraits des éditions précédentes :
– Sur la motivation : les décideurs présents au Cameroun sont venus à 30% pour rencontrer des acteurs publics et des élus africains, mais aussi à 30% pour trouver des distributeurs et rencontrer des entreprises locales
– 70% donnent une note de 5/5 à l’évènement – 30% donnent une note de 4/5
– 70% des présents estiment avoir obtenu des rencontres qualifiées et qualitatives
– enfin 100% des participants aux Rencontres Africa ont trouvé les conférences du 15 juin pertinentes
De nombreux témoignages sont par ailleurs parvenus aux organisateurs à propos des différends points sondés.
Kaïs Kallel par exemple, Directeur de Développement chez
ABN, est revenu sur sa présence lors de la conférence sur l’agriculture, le moment qu’il a le plus apprécié.
« J’ai eu la chance d’intervenir lors de cette conférence, ce qui m’a permis de proposer des solutions aux agriculteurs afin de répondre à leurs problématiques. Nous avons aussi pu nous faire de nouveaux contacts, notamment avec des industriels et des institutions publiques qui enrichissent notre carnet d’adresses. À moyen terme, ces rencontres vont créer des opportunités d’affaires. De plus, le Cameroun est un pays où l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et l’agriculture sont plus ou moins développés, ce qui nous a donné pas mal d’opportunités dans ces secteurs ».
Robin Hoffmeister, l’un des fondateurs de la société
Coco Véto, lui aussi ressort très satisfait de ces journées au Cameroun.
« Cet événement a été l’occasion pour moi d’obtenir une prise de contact, de bons rendez-vous clients qui m’ont permis d’avoir actuellement des contrats en cours. J’ai beaucoup apprécié tout le réseautage qui a été fait pendant ces quatre jours. Nous avons pu mieux comprendre le fonctionnement des marchés camerounais que l’on ne cernait finalement pas si bien au départ ».
Enfin, autre exemple, Philippe Cortes, associé de la société
Barsun, a été surpris du nombre de visiteurs que l’événement a généré.
« Visiblement, il y avait une réelle attente envers les solutions qui ont pu être proposées lors de ces rencontres. J’ai pu confronter notre produit à la réalité du terrain, un produit qui a tous les atouts pour être installé en Afrique. Pour nous, le choix du Cameroun a été une réelle opportunité, car c’est un pays dans lequel il y a beaucoup à faire en matière d’énergie. De plus, j’ai beaucoup aimé l’état d’esprit de la délégation d’entreprises et la conférence sur l’énergie qui nous a permis une visibilité accrue, mais surtout de lever des problématiques tout en faisant office de porte-voix ».
Un
bilan très positif pour l’ensemble de la délégation présente au Cameroun qui s’interroge déjà sur la prochaine destination de la prochaine édition.