Le Port de Pointe-Noire, opérationnel depuis 1939, a été mis en concession en 2009 entre les présidents congolais Denis Sassou Nguesso et français Nicolas Sarkozy. Depuis, Congo Terminal (encore filiale de Bolloré ports) a investi plus de 250 milliards de FCFA (400 millions d’euros) pour moderniser le terminal à conteneurs tant au niveau des infrastructures que des équipements. Ces travaux font partie d’un plan d’investissements global destiné à faire du Port en eaux profondes de Pointe Noire, la porte océane de l’Afrique. Récemment la réception des travaux d’extension des terre-pleins du quai D ont permis d’augmenter de 3,5 hectares les surfaces de stockage et, déjà, tous les investissements réalisés lui auront permis de considérablement améliorer sa productivité.
En 2021, le port de Pointe-Noire a réalisé des performances sans précédent. Au total un million de conteneurs ont été traités l’année dernière, « Ce qui nous place au deuxième rang portuaire sur l’ensemble de la côte ouest africaine et d’Afrique centrale», derrière le Ghana, a déclaré à l’AFP Anthony Samzun, le directeur général de Congo- Terminal.
L’autre ambition affichée du port « est de devenir un hub de transbordement pour favoriser l’essor de l’économie nationale et de la sous-région, mais aussi un smart port soucieux de l’environnement ». En corrélation avec ses engagements environnementaux qui se traduisent par sa démarche de labellisation « Green terminal », démarche certifiée par Bureau Veritas, Congo Terminal s’est notamment équipé de mâts d’éclairage à LED réduisant les consommations en électricité et donc les émissions de gaz à effet de serre.
Congo Terminal emploie près de 900 salariés congolais et mène également des actions solidaires en faveur de la jeunesse et de l’éducation.