Début avril, la fondation Visa a annoncé qu’elle allait contribuer à hauteur de 5 millions de dollars à des subventions et des investissements en Afrique qui serviront à soutenir la participation des femmes à l’économie numérique.
Actuellement, l’Afrique est confrontée à un contexte de fracture numérique très tendue entre les hommes et les femmes. De façon globale on estime aujourd’hui que plus de 500 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès aux services financiers formels. Plus de 50 % de la population adulte effectue ou reçoit des paiements numériques, mais plus de 40 millions de commerçants n’acceptent pas les paiements numériques.
Par le biais de subventions et d’investissements, depuis sa création, la Fondation Visa donne la priorité à la croissance des micros et petites entreprises qui profitent aux femmes. La Fondation soutient également des besoins communautaires plus larges et des interventions en cas de catastrophe en période de crise.
En Afrique subsaharienne, la fondation veut surtout aider les femmes entrepreneures en favorisant un accès financier numérique et équitable, en contribuant à la lutte contre les disparités entre les sexes et en connectant davantage de personnes à l’économie mondiale. Les contributions seront allouées à des programmes qui s’attaquent à ces fractures numériques entre les hommes et les femmes et soutiennent la pleine participation des femmes à l’économie du 21e siècle. Visa a déjà réalisé plusieurs subventions et investissements assez importants, tel qu' »AfriLabs », « Aruwa Capital » ou encore « TLCom TIDE Africa Fund ». L’organisation a également lancé une série d’initiatives visant à soutenir l’émancipation des femmes en collaboration avec des partenaires financiers. Il s’agit notamment d’un partenariat avec « Vodacom » en RDC pour autonomiser les femmes handicapées, d’une collaboration avec le programme « Hand in Hand Kenya Micro-Enterprise Success Program », et de « She’s Next » qui offre des possibilités de financement, de mentorat et de mise en réseau aux femmes entrepreneurs en Égypte, au Kenya, au Maroc et en Afrique du Sud.