Dirigeant d’une entreprise spécialisée dans la transformation digitale, Kevin Dumoux est également le co-créateur du Cercle K2, un lieu d’échanges interdisciplinaires, intergénérationnels de plus de 2500 membres qui connait aujourd’hui un rapide développement à l’international.
Nouvellement nommé Conseiller du Commerce Extérieur de la France à Paris, Kévin Dumoux est un dirigeant d’entreprise de la Tech. « Nous créons des logiciels sur mesure (ERP, CRM, SaaS), et nous accompagnons les entreprises dans leur transformation stratégique et digitale avec un fort levier autour l’IA. » Diplômé de L’EDHEC Business School, spécialité Finance, Kévin s’est rapidement tourné vers l’indépendance. « J’ai vite compris que le salariat n’était pas forcément fait pour moi et ai décidé de créer ma propre entreprise, à une époque où ce n’était pas encore à la mode ». Il a notamment développé une activité de logiciels en Asie (à Hong Kong et en Thaïlande). « Je suis allé en Asie, que j’avais découvert dans le cadre d’un échange universitaire à Bangkok, car j’avais des points de contacts dans cette région. J’ai vécu la montée en puissance de l’Asie, à la fin des années 2000, une période passionnante. » Après avoir connu un premier succès dans son entreprise de logiciels, Kévin est revenu en France et a créé une ESN (entreprise de services du numérique) spécialisée dans la transformation digitale. « Notre positionnement est aujourd’hui d’être le partenaire de nos clients dans leurs transformations stratégiques et digitales, de l’idée à l’exécution. »
En parallèle de son activité professionnelle, et dès son retour en France, il s’est engagé dans d’autres projets et notamment dans la création d’un lieu d’échange pluridisciplinaire. « Dans nos activités professionnelles nous sommes souvent enfermés dans des silos relationnels, on rencontre finalement assez peu de personnes qui ne sont pas de notre sphère de compétences. » C’est à partir de cette idée qu’en 2013, il créé le Cercle K2 aux côtés du Général Jean-Pierre Meyer, ancien directeur au Comité Interministériel du Renseignement, et de Jean-Michel Icard et Krys Pagani, tous deux avocats.
Le K2 compte aujourd’hui plus de 2500 membres, présents dans une trentaine de pays, de tous horizons et de toutes générations : chefs d’entreprises, financiers, avocats d’affaires, magistrats, militaires, policiers, universitaires, artistes, sportifs de haut niveau… Depuis deux ans, l’institution intensifie son internationalisation. L’année dernière en Israël, le K2 était en début d’année au Liban et aux Émirats Arabes Unis, en juin au Canada et sera en Chine dans les prochains mois. Le modèle est assez unique puisqu’il repose exclusivement sur la gratuité et le bénévolat.
« Dès la création du Cercle K2, nous avons lancé un site Internet ouvert sur lequel nous mettons en accès libre l’ensemble des CV et photos de nos membres ainsi que nos productions. Nous avons publié plus de 1000 tribunes, signées par nos membres et nous produisons en moyenne 4 rapports par an, issus de groupes de réflexion. Le prochain sera consacré aux PME. J’invite d’ailleurs les membres CCE qui seraient intéressés d’y participer à me contacter. »
Un modèle atypique qui fait bouger les lignes, une nouvelle forme d’implication citoyenne avec des outils modernes et une indépendance totale « gage de notre neutralité et vecteur de notre liberté d’action » insiste Kevin Dumoux.
Arrivé récemment chez les CCE, il souhaite apporter son savoir-faire et sa surface de réseau notamment à travers la transmission. « À titre personnel, je donne des cours depuis plusieurs années dans des Universités ou Écoles de Commerce en France et à l’international. Il y a une vraie demande des plus jeunes à comprendre le monde, à s’impliquer activement dans toutes les sphères de notre société et à recréer un sens commun. Mais pour les mobiliser dans la durée, il faut savoir les écouter et les accompagner sans a priori. »