Le groupe automobile français change de stratégie en Chine, en mettant de coté ses activités sur les voitures thermiques sauf pour les véhicules utilitaires, pour se redéployer sur les voitures électriques. Présent de façon récente en Chine, Renault a de grandes difficultés à percer le marché dans un contexte de crise majeure et de flottement de stratégie post Covid.
RENAULT annonce de l’affaire se désengager de DONGFENG RENAULT AUTOMOTIVE COMPANY, co-entreprise chinoise qui l’associait à l’industriel local DONGFENG. Les 50% que le Français y détenait vont ainsi passer aux mains de son ancien partenaire. La direction de Renault estime que « cette nouvelle stratégie pour la Chine consolidera les avantages concurrentiels de Renault afin de maintenir une présence long terme sur le marché chinois ».
Le groupe pense que les voitures électriques pourraient représenter jusqu’à 25% du marché chinois d’ici 2030. Renault veut se relancer avec K-Ze qu’il a sorti l’année dernière , un modèle moderne et très accessible, pense qu’il a enclenché une nouvelle dynamique et espère changer son image. Pour amplifier cette dynamique, le groupe va concentrer sa communication sur l’électrique et lancer d’autres modèles électrique. A commencer par un modèle « mondial », conçu sous le label Dacia, et déjà présenté sous forme de concept-car, qui devrait arriver en 2021. JMEV, du nom de la coentreprise de Renault sur la partie électrique, espère couvrir 45% du marché électrique chinois sur ce segment dans les 5 prochaines années.