L’Allemagne est la première puissance économique en Europe et la quatrième au monde. Son économie a diminué de 6% en 2020 (FMI) à cause de la pandémie, et pour cause, ses exportations ont été plombées. Premier client de la France, le pays représente un marché à fort potentiel et un indéniable catalyseur pour les entreprises françaises. La fermeture des frontières n’a pas fait disparaître les opportunités d’export : Malgré la crise, « les investisseurs allemands sont restés actifs », d’après Martin Gramling et les entrepreneurs français doivent donc prospecter en Allemagne.
La pandémie de Covid 19 n’a pas freiné les entreprises françaises, dont 55% continuent à exporter malgré les soucis logistiques et le manque de visibilité du futur (d’après le « baromètre de l’activité internationale des entreprises françaises – période covid 19”). Malgré tout, 52% des exportations françaises sont à destination de l’UE, un marché à risque relativement limité. L’Allemagne, client privilégié des entreprises d’exportation françaises, représente 70,1 Md€ d’exportations de l’hexagone.
L’Allemagne, c’est le moment de s’y positionner
C’est sans doute le moment idéal pour les entreprises françaises de se lancer sur ce marché, ou du moins, de réaliser des études de marché afin de se lancer dès la reprise de l’économie. Dans l’optique de réparer les dommages sociaux et économiques causés par la crise sanitaire, les dirigeants de l’UE et le parlement européen ont mis sur pied le plus vaste train de mesures de relance jamais financé par l’UE, le Next Generation EU. Ayant une enveloppe globale de 1800 milliards d’euros, il a pour but de stimuler la reprise et favoriser la reconstruction d’une Europe d’après-COVID verte, numérique et résiliente. Le plan de relance dans le cadre de la relation france-Allemagne vise à rappeler aux dirigeants et entreprises que face à la pandémie, le continent Européen, et en l’occurrence l’Allemagne, offre de réelles perspectives de développement. Depuis quelques années, la France et l’Allemagne effectuent des opérations internationales dynamiques, 2018 et 2019 ayant été les années les plus représentatives : en 2019, 101 sur 149 transactions réalisées étaient des acquisitions d’entreprises allemandes par les entreprises françaises. L’Allemagne présente donc de nombreuses opportunités. La pandémie est globalement contrôlée et il est prévu une reprise dès cette année, avec +4,4% de croissance. Les possibilités s’élargissent dans les prochaines années à cause du processus de vieillissement de la population allemande (+50% des dirigeants d’entreprise ont plus de 50 ans). En outre, l’Allemagne fait face au problème de manque de dirigeants qualifiés, soulevant ainsi le problème de relève de gestion. De belles perspectives sont donc offertes aux entreprises françaises.