Selon une analyse du site spécialisé Thebigdeal.substack.com publiée il y a quelques jours, les start-ups africaines de la tech ont levé l’an dernier, 4,3 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’en 2020, année déjà faste pour la technologie africaine.
Si l’on regarde un peu plus dans le détail, il apparait que les « Big Four » (Afrique du Sud, Nigeria, Egypte et Kenya) représentent 81% du total des fonds levés par les Start-up dont 1,5 milliards de dollars pour le Nigeria, première puissance économique du continent.
En termes de levée de fonds l’Afrique anglophone continue de dominer l’Afrique francophone – Les investisseurs occidentaux dominent toujours largement les locaux, mais les entrepreneurs notent une nouvelle tendance : les investisseurs occidentaux se font de plus en plus accompagner de partenaires locaux qui connaissent mieux les risques et appréhendent mieux les potentialités.
Les PDG masculins ont réclamé 93% du financement. 82% de l’argent est allé à des start-up avec un seul fondateur masculin ou une équipe fondatrice entièrement masculine, contre 0,95% pour leurs homologues féminines.
Coté chiffres, pour mobiliser plus de 4,3 milliards $, 818 opérations de plus de 100 000 $ ont été nécessaires.
« Cela équivaut à une levée moyenne de 1 million $ toutes les deux heures, et à 2,5 fois le montant levé en 2020 » selon Thebigdeal.substack.com.
Sans surprise, la fintech demeure le secteur d’activité qui a reçu le plus de financements sur le continent. L’une des nouveautés de cette étude c’est la grosse progression des « méga-deals » , des levées de plus de 100 millions de dollars US
Pour l’agence Ecofin « Cette dynamique des start-up africaines est un signal fort envoyé aux investisseurs. Elle renseigne sur le potentiel de l’écosystème entrepreneurial et technologique africain. »