Début novembre le nouveau terminal à conteneurs d’Abidjan va officiellement démarrer ses services. Le port d’Abidjan est déjà aujourd’hui le poumon économique de la Côte d’Ivoire, assurant 90 % de ses échanges extérieurs grâce à son trafic. C’est l’un des principaux ports en Afrique de l’Ouest avec un domaine portuaire couvrant 1860 hectares, dont 1000 ha de plan d’eau et pour le stockage, 15 ha d’entrepôts couverts, et 35ha de terre-plein en zone sous douane.
Dans quelques jours, le port possédera un deuxième terminal à conteneurs, un projet permettant de le hisser au rang des grandes plateformes de la région et de doubler sa capacité. Avec un investissement de 400 millions d’euros, la construction a été financée par le port autonome d’Abidjan, les groupes français Bolloré Africa Logistics et Bouygues, ainsi que du groupe danois APM Terminals. Il sera bâti sur 35,5 hectares de superficie, capable de traiter plus d’1,5 millions de conteneurs par an et d’accueillir des navires de grande envergure. Le projet devrait permettre de nombreux emplois directs et indirects.
C’est aussi une nouvelle escale en Afrique de l’Ouest qui permettra des échanges commerciaux directs et rapides entre la Côte d’Ivoire, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et l’Asie du Sud-Est, mais surtout de connecter la Côte d’Ivoire à l’Asie. Du 14 au 16 octobre dernier, « Côte d’Ivoire terminal », le concessionnaire du nouveau terminal à réalisé avec succès la première escale test au port d’Abidjan en accueillant le porte-conteneurs MSC Floriana.
C’est un projet important pour la Côte d’Ivoire (par ailleurs premier producteur mondial de cacao et important producteur agricoles ) qui répond à l’évolution croissante du volume du trafic portuaire à Abidjan. Par ailleurs, MSC a prévu dans les mémés délais de lancer une nouvelle escale pour « mieux » connecter la Côte d’Ivoire à l’Asie. Avec cette escale directe à Abidjan, le leader mondial du transport maritime de conteneurs, souhaite permettre aux commerçants ivoiriens « d’échanger directement et rapidement » avec les entreprises en Chine, en Corée du Sud, au Japon, en Asie du Sud-Est.