Float, une fintech ghanéenne de gestion de trésorerie et de prêt numérique axée sur les PME africaines, vient de lever 17 millions de dollars dans le cadre d’un récent tour de table.
Ces nouveaux capitaux arrivent deux ans après la création de la plate-forme par Jesse Ghansah et Barima Effah qui se sont donné pour mission de fournir plus de trésorerie et de liquidités à des millions d’entreprises à travers le continent pour les aider à se développer et atteindre leur véritable potentiel.
En plus des lignes de crédit flexibles permettant à ces entreprises de couvrir des écarts de trésorerie, Float propose également sur une seule plate-forme des outils logiciels pour structurer leurs comptes, automatiser leurs factures, gérer leurs paiements commerciaux locaux et internationaux… Pour faire simple, la startup, tout comme ses concurrents Prospa, Brass ou Sparkle, vise à servir de « système d’exploitation financier » pour un maximum de petites et moyennes entreprises africaines.
Float avance que plus de 51 % des 44 millions de PME d’Afrique subsaharienne déclarent avoir besoin de plus de financement qu’elles ne peuvent en obtenir des banques traditionnelles pour développer leur entreprise.
Il est clair qu’en Afrique, une majorité de PME n’a pas accès au financement. Beaucoup d’entres elles souffrent d’un problème de trésorerie. De plus, les besoins de crédit sont très différents s’agissant d’une entreprise de services, d’une exploitation agricole, d’une société pharmaceutiques ou de commerce de détail.
Float se targue de donner aux entreprises un fonds de roulement flexible et de courte durée facilement disponible au lieu de prêts plus classiques mais aussi plus coûteux.
« Je pense qu’une partie de la façon dont nous nous différencions est la flexibilité de notre crédit, en termes de rapidité d’accès, la rapidité avec laquelle vous pouvez retirer du crédit », a déclaré Ghansah. « Vous pouvez simplement le retirer pendant une journée et ensuite rembourser le lendemain, par exemple. »
La startup, qui est présente au Ghana et au Nigeria, prévoit d’utiliser ce nouveau capital pour s’étendre au Kenya et en Afrique du Sud, d’ici le deuxième trimestre 2022, après l’obtention de licences d’exploitation dans ces pays. La société utilisera également une partie de cet investissement pour améliorer sa plateforme de gestion de trésorerie, et lancer de nouveaux produits de crédit « nouvelle génération » adaptés à des PME en Afrique.