Le président de la République Emmanuel Macron était en visite officielle la semaine dernière pendant trois jours aux Etats-Unis, sur fond d’enjeux économiques importants.
Pour sa deuxième visite d’Etat aux USA, le président de la République s’était entouré d’une délégation constituée de ministres, de personnalités culturelles et scientifiques, mais aussi de chefs d’entreprise, et d’acteurs du secteur énergétique. Plusieurs patrons, dont les sociétés sont pour certaines déjà bien implantées aux États-Unis étaient dans l’avion comme Bernard Arnault (LVMH), Patrick Pouyanné (Total), Luc Rémont (EDF) ou encore l’homme d’affaires Xavier Niel (Free).
Aux côtés de ces grands noms du capitalisme français plusieurs autres entreprises tricolores étaient du voyage. Parmi elles, les sociétés Deezer (la plateforme française de distribution numérique dédiée à l’écoute de musique en streaming), BackMarket (entreprise de commerce électronique française qui sert d’intermédiaire entre particuliers et professionnels du reconditionnement d’appareils électriques et électroniques), Sorare ( jeu de simulation sportive qui utilise la technologie blockchain basée sur Ethereum) ou Ynsect qui produit des protéines et engrais naturels d’insectes, et qui exploite déjà un site de production dans le Nebraska.
On ne connait pas le détail des retombées de ce voyage, mais outre la reconnaissance de faire partie d’un tel événement, on devine aisément que ces sociétés présentes sur place ont pu échanger avec plusieurs dirigeants importants, mais aussi avec certains fonds d’investissements importants.
Par ailleurs, comme le veut la tradition, plusieurs cadeaux ont été offerts au président américain lors de la réception du couple présidentiel à la maison blanche. Emmanuel Macron a remis une coupe de la maison Christofle, spécialisée dans les arts de la table, mais aussi deux produits « made in France », un pull de la marque Saint-James, spécialisée dans la confection de vêtements marins dans la Manche, qui réalise déjà 40 % de son chiffre d’affaires à l’export (notamment aux États-Unis et au Canada), ainsi qu’une montre Lip créée à Besançon.
Sur le plan économique, même si Emmanuel Macron a relativement échoué (rien n’a été concédé par le président américain sur l’obtention d’exemptions pour certains industriels européens) le chef de l’Etat aura tout de même permis à ces sociétés françaises emmenées à ses côtés lors de ce voyage de faire connaître leurs atouts, de faire grossir leurs carnets d’adresses, et peut être même de ramener quelques accords de coopération et autres contrats. Il retournera aussi avec dans ses bagages des promesses d’une coopération franco-américaine sur la conquête spatiale.