Il voulait d’abord s’occuper de la Chine, a expliqué le Président Trump a Davos ! Maintenant il peut s’occuper de l’Europe !
Une gesticulation de plus de la part du Président américain ? C’est en tout cas une magnifique annonce orchestrée à Davos en pleine procédure d’empêchement devant le Congrès américain qui vise à … rassurer son opinion publique.
« Nous devrons mettre une taxe de 25 % sur leurs voitures.» Le président américain a brandi la menace tarifaire pour contraindre l’Europe, dont les Etats-Unis étaient le premier partenaire commercial en 2018, à signer un accord de libre échange qui est totalement enlisé sur d’autres sujets comme l’agriculture, l’aéronautique, l’environnement.
Faut-il prendre au sérieux une annonce de ce type, alors qu’une très grosse partie des voitures vendues aux USA sont produites en tout ou partie aux USA ?
Ursula Von der Leyen l’a bien compris en répondant, non pas par la provocation, mais par la proposition. La présidente de la Commission européenne a indiqué qu’un accord couvrant le commerce, la technologie et l’énergie serait possible dans les prochains mois.
Le déficit courant du commerce entre l’Europe et les USA et de 138 Milliards de $ part en faveur de l’Europe a indiqué le Président Trump. Plusieurs accords sont en cours de négociation entre les Etats-Unis et l’UE sur la reconnaissance mutuelle des organismes de certification et sur la réduction des droits de douane sur les produits de la pêche et de certains produits de l’industrie.
On est toutefois très loin d’un accord de libre échange UE-USA.
Les élections américaines sont décidément intrusives dans l’économie mondiale.