Quelques jours avant les fêtes, iBanFirst a publié les résultats de son « 1er baromètre iBanFirst sur les Européens et le commerce international », réalisé avec l’institut BVA. Selon ce sondage mené dans cinq pays européens ( l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ) le commerce international est perçu comme une bonne chose pour la grande majorité des sondés (89 %), quel que soit le pays.
À travers cette étude, la tendance est au vert pour le commerce international, les Européens y sont très attachés, et y voient une solution pour lutter contre la vie chère. Le Royaume-Uni est le pays le plus convaincu sur les bénéfices du commerce international, avec 98 % des sondés considérant que c’est « une bonne chose ». À l’inverse, les Français sont moins enthousiastes, seulement 32 % des interrogés trouvent que c’est « une bonne chose ». Globalement, dans les cinq pays, ce sont les personnes les plus âgées et les plus aisées qui partagent cette opinion.
Les répondants sont également majoritaires à reconnaître les bénéfices du commerce international. Pour beaucoup, il permet de renforcer les liens entre les pays, mais permet aussi des prix plus attractifs pour les consommateurs, ainsi que des coûts de production moins chers et des nouveaux marchés pour les entreprises.
Dans tous les pays étudiés, la majorité des sondés pense que le commerce international favorise la paix entre les pays, et donc la plupart des répondants souhaitent que leur pays exporte davantage ses produits et services à l’étranger.
Il n’empêche que certains effets négatifs sont constatés, près de 8 personnes sur 10 pensent que le commerce international peut entraîner des dépendances envers les pays étrangers ou aggraver les inégalités sociales. Pour 60 à 70 % des répondants, le commerce international profite aux plus riches au détriment des plus pauvres.
Enfin, en ce qui concerne l’économie ouverte*, les avis sont bien plus partagés. Pour les Hollandais (80 %), et pour les Anglais (66 %), l’économie ouverte est perçue comme positive pour les salariés. À l’inverse, une majorité de Français (51 %) et d’Italiens (56 %) pensent que les salariés sont plutôt perdants.
Quel que soit le pays, plus des trois-quarts des sondés pensent que leur pays devrait renforcer ses liens commerciaux avec les pays de l’UE.
Tandis que pour les membres de l’UE, 60 à 70 % des Allemands, des Français, des Italiens et des Hollandais souhaitent renforcer les liens commerciaux avec l’outre-Atlantique. Seul le Royaume-Uni se distingue, avec 80 % des répondants qui souhaitent que leur pays renforce ses liens avec les États-Unis, au vu de leurs liens historiques forts, mais aussi pour diversifier les partenaires commerciaux suite au Brexit.
Suite aux résultats de ce premier baromètre, IbanFirst a décidé de lancer une campagne de sensibilisation européenne intitulée : « make trade not war » (« faire du commerce, pas la guerre »).
*Une économie ouverte est un système économique qui permet des échanges économiques avec des systèmes économiques étrangers, et ce de manière libre.