Le programme d’aides financières dispensées par treize pays européens, dont la France, se chiffre à 5,2 milliards d’euros, après un montant équivalent annoncé mi-juillet.
Les Etats participants au deuxième PIEEC centré sur l’hydrogène mobiliseront 5,2 milliards d’euros. Outre la France, il s’agit de l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie et la Suède. Le secteur privé de son côté devra investir 7 milliards d’euros, selon les estimations de l’Union européenne.
Au total, 29 entreprises ont choisi de présenter des projets. Les français Air Liquide, Engie ou TotalEnergies, le belge Cockerill, l’italien Enel, l’Espagnol Iberdrola ainsi que de nombreux autres grands groupes, ETI ou start-ups sont à la manœuvre sur ce programme.
Selon la Commission européenne, « les 35 projets visent à développer des technologies et des infrastructures allant au-delà de ce que le marché offre actuellement et permettront d’apporter des améliorations majeures en termes de performances, de sécurité, d’incidences sur l’environnement et de rapport coût-efficacité ».
A noter que fin septembre, à l’occasion d’une visite chez l’équipementier automobile Plastic Omnium impliqué dans le premier PIIEC, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, une liste de 10 projets retenus en France et un investissement public total de 2,1 milliards d’euros.
Pour sa part, lors d’un déplacement chez Air Liquide en Normandie fin septembre, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, a indiqué que les programmes d’aides européens et français sur les technologies hydrogène allaient soutenir la construction par l’industriel français du plus grand électrolyseur du monde (200MW) à Port Jérôme, près du Havre, pour produire de l’hydrogène décarboné.