Le Parlement européen et le Conseil ont trouvé un accord il y a quelques jours : les véhicules neufs vendus dans l’UE ne devront plus émettre de CO2 d’ici à 2035.
L’Union Européenne souhaiterait réduire son impact climatique, notamment ses émissions de gaz à effet de serre, en utilisant des carburants renouvelables à faible émission de carbone. L’U.E a pour but d’atteindre la neutralité carbone du continent européen d’ici 2050 ( pacte vert pour l’Europe –Green Deal – lancé en 2019).
Le transport routier représente un quart des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, un chiffre qui ne cesse d’augmenter ces dernières années. Au vue de la situation climatique qui touche le monde actuellement, l’UE cherche à réduire cet impact grâce l’utilisation de carburant alternatif (sources d’énergie utilisées pour remplacer les carburants fossiles dans les transports) dans le but d’aider à décarboner le secteur routier.
Pour réduire ces émissions, il existe différents types de carburants alternatifs. L’électricité, l’hydrogène (largement utilisé par les poids lourds), l’ammoniac, ou encore les biocarburants (carburants biodégradables, fabriqués à partir d’huiles végétales, de graisses animales ou de graisse de restaurant recyclée) représentant 4,4% de la consommation de carburant dans les transports de l’UE.
D’autres carburants pourraient aider à atteindre l’objectif zéro émission, comme le « gaz de pétrole liquéfié » (dérivé du pétrole brut et du gaz naturel), « le gaz naturel comprimé » (GNC), et « le gaz naturel liquéfié » (GNL, produit en purifiant le gaz naturel et en le surrefroidissant).
Actuellement, seulement 5 % des véhicules circulant dans l’UE utilisent ces différents types de carburants mais même si le nombre de véhicules électriques a augmenté à plus de 4,4 millions en 2022 (16 fois plus qu’en 2015), le passage au zéro émission ne peut pas être réalisé sans infrastructure de recharge ou de ravitaillement, seulement 360 000 bornes de recharge électrique sont accessibles au public dans l’UE.