En 2020, Macron lançait le programme « Stratégie Nation ETI » afin de soutenir leur développement dans l’économie française. Même si les ETI ne représentent que 0,2% du nombres d’entreprises en France, elles emploient près de 25% des salariés. Les entreprises de taille intermédiaire participent de manière significative à la dynamique de l’emploi et contribuent fortement au développement des territoires dans le tissu productif français.
A l’occasion des deux ans de cette stratégie, Bruno Le Maire, accompagné de quatre ministres, a réuni début janvier à Bercy, des dirigeants d’ETI afin de faire un point d’étape et de présenter les orientations futures de la stratégie. Le ministre de l’Economie, des finances et de la Relance s’est félicité du succès de la Stratégie Nation ETI du Gouvernement lancée en janvier 2020 : « Elle soutient leur développement et s’inscrit dans une politique globale de réindustrialisation de la France ».
Malgré la création de la catégorie statistique en 2008, ces entreprises « championnes des territoires », fortement industrielles, qui forment le tissu économique des villes moyennes et des zones rurales, sont un pilier méconnu de l’économie française. Bien qu’en nombre relativement restreint – 5 400 en 2018, les ETI contribuent au dynamisme de l’économie française, au développement des territoires et au rayonnement du « produire en France » à l’international. Les ETI contribuent à la création d’emplois. Entre 2008 et 2017 ce ne sont pas moins de 68 700 emplois salariés nets qui ont été crées. De plus, 29% des investissements de l’ensemble des entreprises en France sont effectués par des ETI. Leur importance stratégique pour l’économie française est de taille, d’autant plus qu’elles contribuent au rayonnement du « produire en France » à l’international puisqu’elles réalisent 33% de leur chiffre d’affaires à l’export.
Lors de ce point d’étape, 10 nouvelles actions ont été annoncées afin d’approfondir et de compléter la stratégie initiale. Même si elles ont fait montre d’une résilience certaine pendant la crise sanitaire, des défis restent à relever pour dynamiser leur croissance et accélérer la reprise. Les nouvelles actions sont articulées autour de quatre axes :
- Renforcer l’accompagnement des ETI par les pouvoirs publics
- Développer l’attractivité et l’accès des ETI aux compétences
- Améliorer la compétitivité des ETI pour renforcer leur capacité d’investissement
- Favoriser les engagements environnementaux et sociaux des ETI
A titre d’exemple, une meilleure prise en compte des problématiques des ETI va être effectuée auprès des institutions européennes. Une autre action relève de l’accompagnement dans leur transition écologique.
Enfin, sur les 1 738 ETI industrielles recensées par l’Insee, 469 ont remporté des appels à projet de France Relance. Au total, 569 millions d’euros d’aides leur ont été accordés, soutenant près de 2,4 milliards d’euros d’investissements industriels, indique le ministère de l’Economie.