En fin de gestation, le fonds d’investissement initié par Olivier Solinas verra le jour dans les prochaines semaines. Il a pour objectif de soutenir des jeunes entreprises ou projets technologiques de moins de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Dans une approche inclusive, il leur permettra d’accélérer leur déploiement et leur positionnement à l’international sur des marchés à forte croissance comme en Afrique ou en Asie du Sud-Est.
Ancien de Carvest – Crédit Agricole Régions Investissement, Olivier Solinas se lance dans la concrétisation d’un projet initié de longue date, et qui apparait comme un point d’orgue dans le développement des entreprises technologiques. Le fonds se caractérise d’abord par sa nature, né de la volonté d’entrepreneurs aguerris. Fabrice Plasson, président-fondateur d’Amoeba, Eric Romestant, Raymond Sinnah, président de la division minérale de Seqens, Pierre Morgon, Senior VP de Cansino, ou encore Theradiag… Tous ont un parcours exemplaire. Ils ont décidé de rassembler leurs forces en mettant leur réseau au service des entreprises pour les aider à se développer.
« Notre deuxième leitmotiv est l’international. C’est fini le temps ou l’on disait à une entreprise innovante « développes-toi d’abord en France, ensuite en Europe… » Les marchés sont mondiaux le développement est nativement international et il faut se positionner directement là ou se trouve la croissance : en Afrique et en Asie. »
« L’adoption des nouvelles technologies va beaucoup plus vite en Afrique que sur le Vieux continent. Ce qui ne veux par dire qu’il ne faut pas que l’entreprise se développe sur le marché français, au contraire. Mais il faut en même temps lancer un développement sur des marchés en demande qui auront un délai de réaction probablement beaucoup plus court. Et notre capacité à déployer à l’international avec des partenaires de tout premier rang, a fait ses preuves . » indique Olivier Solinas.
« La troisième caractéristique est le coté inclusif du fonds. Nous souhaitons créer de la valeur également en Afrique et en Asie du Sud-Est avec des associés présents localement. Je crois à cette tripartite vertueuse d’une technologie et d’une entreprise européenne, d’une entreprise africaine ou d’un entrepreneur capable de déployer sur le terrain, épaulé par une finance vertueuse. Dans tous les cas, avec ces trois crédos, nous réduisons fortement les risques. On accroit la rentabilité et le retour sur investissement et on fait du bien à l’humain et à la planète ! »
Le fonds a déjà levé une petite dizaine de millions d’euros, principalement apportés par des entrepreneurs. Il va désormais accélérer son développement auprès d’investisseurs financiers plus classiques, mais aussi auprès d’investisseurs étrangers en Afrique comme en Asie.
« Nous serons légitimes de nos souscripteurs quand ces derniers auront à cœur de s’engager pour leur continent et pour leur pays et qu’ils seront de vrais accélérateurs de croissance pour nos investissements. »
Plusieurs accords de collaboration ont été passés avec des organismes d’accélération de l’innovation pour identifier des technologies. C’est le cas de Pulsalys ou de sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT) mais aussi avec des associations comme Néofarming qui font naître des projets industriels à fort potentiel.
Ce fonds se positionne comme une synthèse des axes principaux de déploiement du capital investissement aujourd’hui. Il se déploiera dans des secteurs à fort potentiel : santé, ville durable, agriculture et agro-alimentaire. Sa structuration autour de capitaines d’industries expérimentés en mode ouvert est sans doute le gage de son succès et la garantie d’implication des associés dans la réussite du fonds.
Son positionnement transcontinental est encore récent et promet d’attirer de nombreux investisseurs de ces continents.