DHL Express, premier fournisseur de services logistiques au monde, vient de publier la nouvelle édition de son « DHL Trade Growth Atlas », qui cartographie les tendances et les perspectives les plus importantes du commerce international. Le rapport couvre 173 pays (Les pays couverts représentent plus de 99 % du commerce, du PIB et de la population mondiale) et fournit des informations commerciales précieuses pour les décideurs politiques et les leaders industriels. Comme chaque année depuis 2011 il examine les tendances de croissance du commerce international, les changements géographiques, l’assortiment de produits échangés ainsi que les principaux changements au niveau de l’environnement commercial.
Parmi les premiers enseignements du rapport on note que malgré la pandémie de covid-19 le commerce international de biens a enregistré une hausse de 10 % par rapport aux niveaux précédant, et malgré la guerre en Ukraine, le commerce devrait croître plus rapidement en 2022 et en 2023 qu’au cours de la décennie précédente. Le commerce international s’est donc révélé étonnamment résistant tout au long de la pandémie de Covid-19. Il s’est même développé à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant la pandémie, malgré les difficultés d’approvisionnement qui ont freiné la poursuite de la croissance
Un secteur semble notamment avoir largement tiré son épingle du jeu. Les ventes dans le domaine du commerce électronique ont explosé pendant la pandémie et les prévisions indiquent que le commerce électronique international devrait continuer à croître fortement.
Le DHL Trade Growth Atlas 2022 indique une nouvelle fois que les économies émergentes continuent d’avancer dans la course à la connectivité, à l’innovation et aux entreprises leaders. Elles deviennent des exportateurs plus importants de produits manufacturés sophistiqués et sont de plus en plus compétitives non seulement en matière de faibles coûts, mais également d’innovation et de qualité. Après des décennies de flux de déplacements vers l’est, le centre de gravité du commerce mondial est sur le point de se déplacer vers le sud. De nouveaux leaders de croissance commerciale émergent en Asie du Sud-Est et du Sud ; les exportations devraient également s’accélérer de manière spectaculaire en Afrique subsaharienne. De leur coté, le Viêt Nam, l’Inde et les Philippines se démarquent en ce qui concerne la vitesse et l’ampleur des prévisions de croissance commerciale jusqu’en 2026. Ces trois pays bénéficient des efforts déployés par de nombreuses sociétés visant à diversifier la production et les stratégies d’approvisionnement centrées sur la Chine.
Bien que les économies émergentes aient augmenté leurs parts dans le commerce mondial de 24 à 40 % entre 2000 et 2012, la moitié de cette augmentation est portée par la Chine. L’Empire du Milieu a généré un quart de la croissance commerciale mondiale de 2016 à 2021. D’après les dernières prévisions du FMI, la Chine restera le pays à la plus forte croissance commerciale de 2021 à 2026, mais sa part dans la croissance mondiale diminuera de moitié pour se situer à 13 %.
Dernier point soulevé par le rapport, la palette des produits échangés entre les économies avancées et les économies émergentes a évolué. Les
économies émergentes deviennent des importatrices de matières premières et des exportatrices de biens intermédiaires, d’équipement et de consommation modernes de plus en plus importantes. Les économies émergentes continuent d’avancer dans la course à la connectivité, à l’innovation et aux entreprises
leaders. L’évolution future de la structure des échanges pourrait refléter davantage la qualité plutôt que la quantité des biens produits dans ces pays.
Le rapport complet se charge ici