Selon le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, il y a actuellement 2,5 millions de Français vivant à l’étranger. Récemment, Immoneos a publié son baromètre de l’investissement immobilier des expatriés français pour 2022.
Immoneos est une communauté d’entraide créée en 2020 par Rémi et David Chambat, pour les expatriés français voulant développer leur immobilier locatif en France. Le baromètre annuel permet de répondre à trois questions majeures qui reviennent au sein de la communauté des expatriés investisseurs : “où investir”, “combien” et “comment” réussir son investissement immobilier non-résident.
Tout d’abord, pour la plupart des expatriés implantés à l’étranger depuis longtemps (5 ans au moins pour 73,7 %), ils sont nombreux à investir en France, pour plusieurs raisons : préparer leur retour d’expatriation, l’achat d’une future résidence principale, la préparation de leur retraite, une résidence secondaire ou pour constituer un patrimoine.
Récemment, avec l’inflation, l’immobilier français est un secteur intéressant pour les expatriés possédant des revenus attractifs. Même si pour eux, il est aujourd’hui plus difficile d’y avoir accès, les expatriés peuvent tout de même emprunter en France avec des montants d’apports de 25 % de leur investissement.
En ce qui concerne le lieu d’investissement des non-résidents, Paris et ses communes alentour gardent la tête du classement des demandes de financement, suivie par Marseille (notamment grâce à ses rendements plus forts que dans les autres grandes villes de France ) puis Lyon, Nice, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Lille et Mulhouse.
Les expatriés qui investissent en France résident principalement à Singapour, aux États-Unis, en Suisse, au Royaume-Uni, à Hongkong et aux Émirats Arabes Unis. De plus, 41 % des membres de la communauté française vivent dans des pays frontaliers.
Pour la question du « comment investir », les expatriés privilégient la rentabilité et se tournent plutôt vers des locations déjà meublées, la colocation ou la location courte durée. Ce qui leur revient en moyenne à un investissement entre 150 000 et 300 000 euros dans des biens situés le plus souvent en centre-ville ou près des centres universitaires.