CapMan est un acteur majeur des fonds d’investissements verts depuis plus de 30 ans, c’est l’un des principaux experts nordiques en actifs privés.
La société, fondée en 1989, a accompagné le développement de centaines d’entreprises et d’actifs au cours des 30 dernières années. Elle permet aux entreprises de remplir leurs objectifs stratégiques en offrant des rendements attractifs et des solutions innovantes aux investisseurs. Avec près de 5 milliards d’euros d’actifs sous gestion, CapMan compte 200 professionnels à Helsinki, lieu où la société est côté en bourse, à Stockholm, Copenhague, Oslo, Londres et Luxembourg.
Signataire des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies depuis 2012, l’entreprise est engagée dans le développement durable et soutient les projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle possède une politique d’investissement qui se caractérise par l’intégration systématique dans ses actions des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
« En Europe, en un an, la valeur du marché européen des énergies s’est multipliée par 3 » indique Jonathan Aïach. « sur les 18% que représente le gaz, la moitié est fournie par la Russie, ce qui engendre un gros impact sur le prix à la consommation. »
La crise énergétique force les pays européens à accélérer sur les investissements verts. Quels sont les chantiers les plus urgents ? Pour CapMan, l’Europe est prioritaire car c’est là où le domaine de l’énergie pose un réel problème. En effet, en Europe les possibilités de stockage de l’électricité restent limitées ce qui pose un problème à l’Europe dans la situation actuelle de tension sur les marchés de l’énergie. Plusieurs solutions peuvent être mises en place « ll faut continuer d’investir dans la recherche et le développement de batteries qui permettraient de stocker et transporter de l’électricité en plus grande quantité, faire en sorte que l’Europe arrête de dépendre d’une source d’approvisionnement en énergie et accélérer la transition énergétique vers d’autres sources ».
Contrairement à L’Europe continentale, d’autres pays sont moins confrontés à ces problèmes. Pourquoi les pays nordiques s’en sortent beaucoup mieux sur le plan énergétique ? Pour le fonds d’investissement cela s’explique par plusieurs raisons. « Ils ont su structurer leur marché de l’énergie bien plus tôt que les autres pays d’Europe », de plus « les pays scandinaves sont de grands exportateurs d’énergies ». À travers les pays nordiques, ce sont surtout le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suède qui sont concernés. Là-bas, le prix de l’énergie est l’un des plus bas au monde. Ils disposent d’énergies renouvelables beaucoup plus disponibles « la plupart de cette énergie provient de l’hydroélectricité, à travers les barrages et cours d’eau présents dans ces pays ». Ils sont aussi avantagés par leur important budget de financement et leur interconnectivité, mais surtout leur position géographique. « L’organisation politique est plus décentralisée ce qui change la prise de décision qui est beaucoup plus rapide qu’en Europe continentale. En France, beaucoup de choses doivent remonter à l’état central ».
CapMan investit dans des projets liés a la production d’énergie renouvelable en Suède et en Finlande. Il existe beaucoup de ces chantiers actuellement en Europe. Un exemple de ces projets de grande ampleur est le « Viking link », c’est une liaison de transmission en courant continu à haute tension de 767 km de long, pour interconnecter les réseaux électriques du Danemark et de la Grande-Bretagne, elle sera l’une des plus longues interconnexions du monde. Cette énergie sera majoritairement produite grâce à l’éolien.