Pour se développer à l’international, un large choix d’aides s’offre aux gérants d’entreprises françaises.
Cette année, un nouvel acteur vient s’ajouter à cette liste pour les entreprises du Val d’Oise. Il s’agit de « Mevo international« . Une association qui propose d’apporter une aide aux entreprises qui cherchent à exporter, avec « l’idée de faire quelque chose de complémentaire à tout ce qui se fait déjà », explique l’initiateur Michel Jonquères. Le président du MEDEF (Mouvement des Entreprises De France ) Val-d’Oise et du Mouvement des entreprises Val-d’Oise (Mevo), a lancé, avec d’autres chefs d’entreprise, un dispositif qui met en relations des entreprises prêtes à s’entraider pour se développer à l’étranger.
Le déficit commercial de la France ayant atteint 85 milliards d’euros en 2021, Michel Jonquères voit dans cette initiative une opportunité de redresser l’économie en donnant envie aux entreprises françaises de se lancer à l’export car seules 136 000 entreprises françaises sur quatre millions exportent.
L’idée de « Mevo International » est « de prendre deux entreprises de pays différents et de les faire croître ensemble », résume le président de l’association. Ensemble, ces deux sociétés pourraient partager des innovations, des réseaux de distribution, des brevets mais aussi des informations précieuses afin de s’implanter dans un nouveau pays.
Pour mettre en place ces jumelages, « Mevo international » peut s’appuyer sur cinq entrepreneurs, conseillers du commerce extérieur, avec une forte expérience à l’international, acceptant de donner de leur temps pour aider et conseiller les entreprises à se développer à l’étranger.
Une première action a été faite avec Victor Agbégnénou, dirigeant togolais du groupe KA Technologies ayant bénéficier de conseils et de mentoring, lui permettant de mettre en place une solution d’accès à des cours à distance pour une « Université sans murs » au Togo.
Mevo international compte prochainement aider un artisan boulanger de l’est du Val-d’Oise à se développer à Boston, une ville où les besoins de viennoiserie française ne font qu’augmenter. L’association va l’aider à trouver un investisseur aux États-Unis ou à créer une filiale sur place.