L’OSCI est la fédération des sociétés privées dédiées au développement international des entreprises. Quelle que soit leur taille, leur expertise et leur présence géographique. Ses adhérents interviennent aux côtés des dirigeants et leurs équipes, sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’internationalisation des entreprises françaises.
Leurs prestations, le plus souvent spécialisées par métier, par pays ou par secteur d’activité permettent d’accompagner la réflexion stratégique et d’assurer le déploiement à l’international des entreprises françaises.
Forte de 170 entreprises réparties dans 140 pays, la fédération est constituée de plusieurs milliers de personnes qui travaillent à l’internationalisation des entreprises françaises.
Lors de sa création, la Team France Export devait simplifier ce paysage avec le fameux concept de « guichet unique » qui, sur le papier, devait diagnostiquer, évaluer le besoin de l’entreprise, puis l’orienter vers le partenaire, l’acteur le plus en adéquation avec son besoin, sa structure. « Dans les faits, l’offre publique est systématiquement présentée et privilégiée » déplorent Chloé Berndt et Hervé Druart, tous deux co-présidents de l’OSCI.
Les OSCI proposent que la Team France Export devienne une plateforme non commerçante qui piloterait l’ensemble du dispositif export
(analyse des marchés et secteurs cibles, animation du travail des différents acteurs …)
Cette plateforme pourrait fournir les services que le privé ne propose pas (notes ou études de marché globales, veille réglementaire, promotion de la marque France, etc) et propose aux entreprises toute la variété des services digitaux et physiques portés par le privé comme le public.
Les co-présidents de l’OSCI pensent que les chiffres du commerce extérieur ne reflètent pas l’exportation française, car ils ne tiennent pas compte des exportations de services et qu’il faut donc sans doute refondre nos indicateurs pour juger du dynamisme des entreprises françaises à l’international
« Nous appelons de nos vœux la mise en place du principe de subsidiarité comme proposé par Edouard Philippe lors de son discours daté du 17 juin 2019, là où une offre privée existe, le public doit s’effacer. À cette occasion, il a invité les acteurs publics à transférer aux acteurs privés les demandes des entreprises qu’ils ne sont plus en mesure de traiter. »
« Nous souhaitons que nos représentants pays soient considérés lors des déplacements officiels du gouvernement français. Nos adhérents sont des entrepreneurs français de l’étranger, ils accompagnent chacun de nombreuses entreprises, de secteurs variés, sur des missions opérationnelles. Ils sont une source d’informations et de remontées terrains de qualité pour vous-même et les députés ».
Des propositions pour l’export – 4 propositions pour l’exportation sont faites par les OSCI :
- En tout premier, nous proposons que les acteurs publics concentrent leurs efforts sur la promotion du commerce international (présence sur des salons, visibilité de la marque France dans les différents pays….) et la sensibilisation des entreprises françaises aux enjeux de l’export (diffusion d’information marché, réglementaire par pays, secteurs…).
- En deuxième lieu, nous proposons également de faire monter en compétences ceux qui font l’international dans les entreprises (depuis l’Ecole, l’Université, formation continue, langues, échanges universités/entreprises, etc.), promouvoir la vente et le commerce (comme on le fait de l’ingénieur…) et susciter ainsi des vocations au-delà de la formation des dirigeants / entreprises à l’export.
- En troisième proposition, nous pensons qu’il faut mettre l’accent sur les PME et ETI déjà exportatrices dans un pays en leur proposant d’intensifier la dynamique d’exportation. Il s’agit d’augmenter leur chiffre d’affaires sur leurs pays d’action existants. Pour y parvenir,
nous envisageons la mise en place d’un dispositif d’accompagnement spécifique s’appuyant sur les expertises des acteurs publics et privés de l’écosystème. - Pour finir, les OSCI souhaitent les dispositifs d’aides publiques à l’export en veillant à en limiter les éventuels effets d’aubaine et à permettre aux entreprises de faire librement le choix de leurs prestataires dans un circuit de décision libre et non faussé. Nous proposons également de pousser davantage le digital à l’export.